Hypothèses: "Lobaressa", lieu hanté par les loups, "L'aoubo recento" l'aube récente ou naissante
Alt. 1250m / Latitude : 44.600685 | Longitude : 4.050335
Petit village typique de la Haute Ardèche au pied du Tanargue donnant sur la vallée de Valgorge. Dans le centre du village se trouve une épicerie, un restaurant et un gîte d'étape & table d'hôte renommé dans toute l'Ardèche.
Ici, s'arrête pour le midi les chercheurs de champignons venus des villes d'Alès, d'Aubenas ou de Largentière et le soir les randonneurs qui font le tour du Tanargue, de la Montagne Ardéchoise, la variante sentier du Cévenol qui vient de La Bastide Puylaurent en passant par St Laurent les Bains et Borne.
Le Cévenol est un des chemins les plus beaux de la région; il se fait en 5 ou 7 jours.
Adossé à l’extrémité du Tanargue, ce village d’altitude (1250 m) est la plus petite commune du département Ses maisons en pierres de granite et basalte sont blotties autour de l'église dont le clocher crénelé est construit avec les restes d'une tour de guet bâtie par le seigneur de Borne.
Son nom viendrait des loups qui hantaient la région ou de "laoubo recento », l' aube récente, car il reçoit les premiers rayons du soleil levant. Maggy Merle, une personnalité locale, tient la petite épicerie et fait des relevés pour Météo-France.
La Vallée de Valgorge
L’origine du nom viendrait de "vallis gurgulionis », vallée qui part du goulet,
endroit resserré où pénètre la Beaume. Blotti au pied de l'imposante face sud du
Tanargue, ce coin retiré attira nombre d'écrivains.
Au château de Chastanet naquit le poète Ovide de Valgorge. Albin Mazon (alias docteur Francus), grand historien de l'Ardèche, quadrilla toute la région à dos de mulet. Kenneth White, écrivain britannique, y vécut plusieurs années, trouvant là l'inspiration de ses lettres de Gourgounel. Simone de Beauvoir relate dans Histoire Drailles un séjour qu'elle fit en 1935. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle revint à bicyclette avec Jean-Paul Sartre pour passer des vacances en zone libre.
Taranis était un dieu celte : celui
du tonnerre ! On dit qu'il a élu domicile sur le massif du
Tanargue, cette barre rocheuse du Sud-Ouest de
l'Ardèche où, comme le raconte Pierre Veyrenc le 23 juin 1867 : "...le diable
emporta le Tanargue ! La foudre a encore frappé, elle a tué 2 pastres et 203
bêtes à laine..."
Blotti à ses pieds, avec 32 habitants au dernier
recensement et une superficie de 900 ha, Loubaresse est
le plus petit village du département. Il est situé à 1250 mètres
d'altitude, à la porte de la montagne
ardéchoise, et hésite entre le versant méditerranéen et
océanique, les Cévennes et le plateau. Adossé à la pointe du Tanargue
qui arrête les vents porteurs de nuages venus du Sud-Est, le village
reçoit ainsi beaucoup d'eau (2100 mm en moyenne par an),
mais ne la garde pas.
En quelques heures, elle dégringole va gonfler le courant de la
rivière Beaume qui prend sa source à Rochemisole,
en haut du village. On a ici coutume de dire : quand la pluie fait des
claquettes dans la région, c'est à Loubaresse qu'on l'entend le plus fort !
On n'a pas plus de jours de pluie qu'ailleurs, et l'été c'est même assez sec,
mais quand il pleut ce n'est pas pour rire.
Le sapin. Conifère à aiguilles persistantes, le sapin lance un tronc droit à branches horizontales. Il est doté, comme le pin sylvestre, de propriétés médicinales. Localement, il est choisi comme "pibou" pour être dressé devant le domicile d'un nouvel élu, pour le fêter el l'honorer. Arbre de haute futaie, il fournit un bois de bonne qualité recherché en charpente et en menuiserie. Il peut voisiner avec une autre variété de résineux : l'épicéa commun.
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L'Ardèche, si digne d'intéresser et le dessinateur et le naturaliste, renferme plusieurs parties inconnues, quoiqu'elles ne méritent pas l'oubli dans lequel elles sont restées : tel est le domaine des Ubas qui occupe une circonférence de sept lieues. Il est situé à l'extrémité occidentale du département dans le canton de Saint-Etienne-de-Lugdarès, à 8 lieues nord-ouest de l'Argentière, et environné, au nord, à l'est et au midi, de collines qui, s'élevant graduellement, forment la montagne volcanique de Prasoncoupe, dont le nom signifie coupe ou cratère des prés, parce qu'elle domine de belles prairies, et dont la hauteur est d'environ 1000 mètres au-dessus de la Méditerranée.
Ce volcan est, par l'abondance de ses laves, un des plus importans du Vivarais. S'ils l'avaient visité, les naturalistes qui ont parcouru ses environs n'auraient pas placé au premier rang celui de Loubaresse. De ses flancs sortent les eaux thermales, sources de richesses pour le village de Saint-Laurent-les-Bains, qui, sans la réputation dont elles jouissent, languirait isolé et presque désert au fond de sa vallée rotonde, étroite, hérissée de roches à demi décomposées, dont les débris épars offrent l'image du chaos. Du sommet du Prasoncoupe la scène change; à l'aridité de cette vallée succède, autour du volcan, l'heureuse fertilité d'une terre couverte de bois, de prairies, d'eaux abondantes et de champs cultivés.
Du haut du volcan de Loubaresse on domine la vallée de Valgorge, la plus pittoresque du Vivarais par ses milliers de pics et d'aiguilles, et sa belle végétation, dont la disposition offre à chaque pas la succession inattendue de sites rians ou sauvages. C'est au château de Valgorge, bourg situé dans la partie la plus fertile de la vallée, que le marquis de La Fare composa les vers qui l'ont rendu célèbre.
Il y avait autrefois, dominant les montagnes élevées de ces froides régions, quatre tours, celles de Loubaresse, de Borne, de Saint-Laurent-les-Bains et de Luc, au sommet desquelles brillaient, quand la nuit était sombre, les feux allumés d'un immense brasier, phares lumineux qui éclairaient au loin la contrée, et servaient de signaux pendant ces guerres féodales de seigneur à seigneur, si désastreuses et si fréquentes. De ces quatre tours, une a déjà disparu. Placée à douze cent quarante deux mètres au-dessus du niveau de la mer, sur la bouche éteinte et comblée de l'un des plus anciens volcans du Vivarais, cette tour qui produisait, vue de loin, un effet si pittoresque et si saisissant dans le paysage, avait été respectée par le temps. Mais est venu, il y a moins de cinq années, un homme peu amateur de vieilles ruines, qui l'a fait abattre et raser jusqu'au sol, afin d'en employer les matériaux à la reconstruction de l'église paroissiale de Loubaresse.
Des Chambons à Loubaresse , village composé exclusivement de muletiers, robustes et hardis montagnards qui ont le courage et l'adresse, moins toutefois la grâce et l'élégance coquette, des muletiers andaloux; et de Loubaresse au Chat-del-Bos, où passe la route qui conduit à Saint-Laurent-les-Bains, qui n'est plus qu'à une lieue de là, tout chemin largement frayé s'évanouit. On n'a devant soi que des prairies et des champs, à travers lesquels bêtes et gens s'en vont à l'aventure.
Une foule de ruisseaux coupent et accidentent le pays que vous parcourez. Presque tous ces ruisseaux font plus de bruit qu'ils ne sont gros. C'est du reste une chose digne de remarque : dans les montagnes, les ruisseaux affectent des allures vagabondes et étourdissantes que n'offrent pas les ruisseaux si paisibles et si fleuris de nos plaines.
Inscription Propriétaire d'un hébergement ou d'un commerce à Loubaresse Pour votre inscription, vous pouvez m'envoyer par email (papadimitriou4@gmail.com): votre adresse et numéro de téléphone, votre site-web (page Facebook), une description brève avec 5 belles photos de votre établissement. Prix de l'inscription : 25€/an ou 100€/5ans par GR® ou GRP®. Renouvelable. |
Ancien hôtel de villégiature avec un grand jardin au bord de l'Allier, L'Etoile Maison d'hôtes se situe à La Bastide-Puylaurent entre la Lozère, l'Ardèche et les Cévennes dans les montagnes du Sud de la France. Au croisement des GR®7, GR®70 Chemin Stevenson, GR®72, GR®700 Voie Régordane (St Gilles), Cévenol, GR®470 Sources et Gorges de l'Allier, Montagne Ardéchoise, Margeride et des randonnées en étoile à la journée. Idéal pour un séjour de détente.
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