Le village de Saint Germain-de-Calberte est situé en Lozère (Occitanie). Chemins de randonnée: GR®70 Chemin de Stevenson, GR®670 Chemin Urbain V.
Saint Germain-de-Calberte en Lozère
Alt. 489m / Latitude : 44.218035 | Longitude : 3.809451
Saint Germain-de-Calberte est une commune française située dans le département de la Lozère en région Occitanie. Elle fait partie du parc national des Cévennes et est connue pour son patrimoine historique et naturel, ainsi que pour son dynamisme associatif. La commune compte environ 300 habitants et est située à une altitude d'environ 480 mètres. Elle est traversée par le GR 70, le célèbre chemin de Stevenson qui relie le Puy-en-Velay à Alès.
St Germain de Calberte est situé sur un petit affluent du Gardon de Mialet, à 35 kilomètres au sud-est de Florac, dans un territoire couvert de plantations de mûriers. Ou y élève des vers à soie, des abeilles et des mérinos; ses foires son très fréquentées.
Sur la route de Saint-Germain-de-Calberte, on remarque un site charmant, le pont des Rousses. Ce pont est jeté sur un torrent qui coule sur un lit de rochers aussi polis et aussi brillants que l'argent. C'est là que les Cévennes, avec leurs paysages variés et la vie rustique de leurs habitants, charment la vue et le coeur du voyageur.
A
chaque instant, les yeux sont frappés de quelque spectacle nouveau: ici, apparaissent des maisons suspendues sur des rochers; là, on voit les protestants assemblés célébrant leur culte du dimanche
sous l'ombrage des châtaigniers; plus loin, c'est une réunion nombreuse de jeunes filles qui viennent se louer pour la récolte des châtaignes; chacune porte à la main son petit paquet qu'elle remet
en gage au cultivateur quand ils sont tombés d'accord.
Ancien château des seigneurs d'Anduze cité au début 12ème, qui passa aux barons de Randon à la fin du 12ème. Le château St Pierre offre un bel exemple de restauration menée par une famille d'artisans d'art depuis 1964. Le logis rectangulaire; le beau donjon carré du XIIème siècle, le système de défense du XIVème siècle ont retrouvé "fière allure". Il fut, comme beaucoup de ces châteaux cévenols, rattaché à la famille d'Anduze. L'usage de la chapelle castrale, après l'abandon du château au début du XVème siècle, a effacé des mémoires le nom de Calberte, qu'on trouve dans les textes dès 1092. Au pied du château, les ruines des maisons livrent leurs dermiers secrets aux archéologues.
Des hameaux et mas isolés entourent Saint Germain de Calberte comme Nozière, le Cros, le Vernet, la Liquière, la Bastide, les Moles, Raynols, Thonas, la Liquiérole, Flandre, Mazel-Rosade, Cadoine, le Fabrègue, la Fare et l'Elzière.
Mais la véritable singularité de ce lieu réside dans ses artisans charcutiers et fromagers, véritables alchimistes transformant lait et viande en délices recherchés. Leurs produits, fierté de la région, s’épanouissent sur les étals des marchés de la Grand Combe et d’Alès, et dans les épiceries, où ils invitent les passants à goûter au cœur battant de la commune.
Grâce à cette effusion saisonnière, le village maintient ses services essentiels - La Poste, médecins, infirmières, et même un coiffeur. Les commerces de bouche offrent des saveurs locales, tandis que les bars-restaurants et le garage automobile témoignent de la vitalité de la communauté. Les artisans du bâtiment, soutenus par la carrière de schiste, façonnent le paysage avec des lauzes extraites avec soin. Malgré cette vitalité, l’économie locale reste modeste. En 2004, le taux de chômage atteignait 9,6 %, et un tiers des actifs travaillaient hors des limites du village, souvent en direction d’Alès. La moitié des ménages déclarait un revenu imposable inférieur à la moyenne nationale, et seulement un tiers était imposable sur le revenu. Mais l’espoir demeure, porté par les vents de changement et les rêves d’un avenir prospère pour ce petit coin de paradis.
Au cœur d’un bourg historique, le temps semble s’être arrêté. Le quartier de l’église, avec sa fontaine séculaire, murmure les récits d’un passé où elle était la seule source d’eau. La rue principale, écho du XIIIe siècle, porte les empreintes d’une époque florissante due à la soie. La rue de la Cantarelle, jadis peuplée de fileuses, garde le souvenir de ces mains qui tissaient l’histoire. L’ancien hôtel Martin, témoin silencieux, se souvient des juifs et étrangers qu’il a protégés durant la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Le temple protestant de Saint-Germain-de-Calberte, érigé en 1655, se dresse fier, malgré les épreuves du temps. Détruit puis rebâti, il est un symbole de résilience, un phare pour les cœurs en quête de foi.
Les mystères de l’ancien s’étendent au-delà des murs sacrés, dans les champs et les collines environnantes. La pierre du col de la Pierre Plantée, un menhir imposant, se dresse comme un gardien du passé. Ces mégalithes, vestiges du Néolithique, racontent une histoire plus ancienne encore. Dolmens et sépultures néolithiques parsèment le paysage, énigmes gravées dans la pierre, échos d’une époque révolue. Le site des Calquières, avec ses terrasses sculptées par des générations, témoigne d’une culture agricole en harmonie avec la montagne.
