Le Canyon du Chassezac, situé à proximité du village médiéval de La Garde-Guérin, est une merveille naturelle captivante au cœur du Parc National des Cévennes. |
Le Chassezac est une rivière française qui coule à travers les départements de la Lozère, du Gard et de l’Ardèche. Le Chassezac mesure 84,6 kilomètres. Il prend sa source dans le département de la Lozère, à environ 20 km à l’est de Mende, sur le flanc ouest du Moure de la Gardille (1 503 m) dans les monts de la Margeride, dans le nord de la commune de Saint-Frézal-d’Albuges. Sa source est proche de celle de l’Allier, qui alimente le versant Atlantique et dont la source se trouve sur le flanc Est du Moure de la Gardille.
Le Chassezac commence par couler généralement vers le sud, sillonnant en une large boucle la commune de Saint-Frézal-d’Albuges. Il sert de limite sud de cette commune avec celle de Belvezet sur environ 2,6 km, prenant là une direction générale vers le sud-est qu’il garde jusqu’à sa confluence. En aval, il traverse les communes de Chasseradès, Prévenchères et Puylaurent. Le viaduc ferroviaire de Mirandol se trouve immédiatement en amont de Chasseradès. Plus loin, il rencontre le barrage hydroélectrique de Puylaurent, partagé entre les communes de Prévenchères et de La Bastide-Puylaurent. Son lac de retenue a deux branches : celle du Chassezac provenant du nord-ouest et celle du ruisseau de Malaval provenant du sud et entièrement située sur Prévenchères.
Principal affluent de l’Ardèche, à laquelle il apporte ses eaux en rive droite, et est donc un sous-affluent du Rhône. Ses gorges offrent des paysages spectaculaires et sont classées au patrimoine naturel de l’UNESCO.
La nature du Chassezac est d’une beauté saisissante, avec des paysages variés qui évoluent au fil de son cours. Les rives du Chassezac sont bordées de forêts de chênes verts, de pins, de châtaigniers et de buis. On trouve également des genévriers, des érables, des bouleaux et des frênes dans les zones boisées environnantes. Les gorges du Chassezac offrent des formations rocheuses impressionnantes. Les falaises calcaires sont sculptées par l’érosion et abritent une flore spécifique. On peut y observer des fougères, des orchidées sauvages, des lys martagon, et des genêts.
Le Chassezac est une rivière de montagne, avec des eaux cristallines. On y trouve des truites, des écrevisses, et des sangsues. Les berges sont souvent bordées de joncs, de saules et de roseaux.
Les zones humides le long du Chassezac abritent une variété d’espèces, notamment des oiseaux tels que le martinet, le héron cendré, et le cincle plongeur. Les libellules et les papillons virevoltent au-dessus des eaux calmes. En descendant vers l’Ardèche, le climat devient plus méditerranéen. On y trouve des lavandes, des thym, et des romarins.
En somme, le Chassezac est un écosystème riche et diversifié, offrant une expérience unique pour les amateurs de nature et d’aventure.
Le Chassezac parcourt des gorges granitiques très profondes (400 m) sous le village médiéval de la Garde-Guérin, dans le Parc national des Cévennes à 35 km à l'est de Mende et 40 km WSW d'Aubenas. Le cadre est extrêmement sauvage (aucun village, aucune route visibles) et mérite a lui seul une visite. Du fait de sa géologie, l'approvisionnement en eau potable de ce site a toujours été problématique: la faible couche superficielle de grès triasique ne permet pas une réserve et une protection suffisantes de l'eau au contact du granit sous-jacent. Dans l'enceinte de la Garde-Guérin, les puits étaient donc pollués en été. A cette saison ou en cas de siège, la citerne du château, creusée à même le roc à une très grande profondeur prenait le relais. Ressource précieuse au Moyen-Age, les eaux de pluie faisaient l'objet d'un droit que les seigneurs acquéraient moyennant paiement.
A l'écart du village, les fontaines avaient une grande importance du fait du débit et de la qualité de leur eau jusqu'à la résolution de l'adduction en eau potable en 1938.
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Voici une belle histoire qui se déroule le long du Chassezac, cette rivière pittoresque qui serpente à travers les départements de la Lozère, du Gard et de l’Ardèche.
Il était une fois, dans les contreforts des Cévennes, un petit village niché au bord du Chassezac. Les eaux cristallines de la rivière dansaient entre les rochers, créant des remous et des tourbillons. Les habitants de ce village vivaient en harmonie avec la nature, pêchant le poisson, cultivant leurs jardins et partageant des histoires autour du feu de camp.
Un jour, un jeune pêcheur du nom de Lucien décida de partir à l’aventure. Il avait entendu parler d’un trésor caché quelque part le long du Chassezac, un secret transmis de génération en génération. Armé de sa canne à pêche et d’un vieux carnet de notes, Lucien se lança dans sa quête. Il remonta la rivière, explorant chaque recoin, scrutant les berges et les grottes. Il rencontra des personnages étranges : un ermite vivant dans une cabane en bois, une vieille dame qui tissait des filets de pêche, et même un loup solitaire qui semblait garder un secret.
Au fil de ses aventures, Lucien découvrit des indices dissimulés dans les paysages sauvages. Des inscriptions gravées sur les rochers, des énigmes cachées dans les chants des oiseaux. Plus il avançait, plus il se sentait connecté à la rivière, comme s’il faisait partie intégrante de ce lieu mystique. Un soir, alors que le soleil se couchait derrière les montagnes, Lucien atteignit un endroit spécial : le barrage de Puylaurent. Ce grand barrage hydroélectrique en béton se dressait fièrement, retenant les eaux du Chassezac. Lucien se demanda si le trésor se trouvait là, derrière les portes du barrage. Il escalada les parois du barrage, son cœur battant la chamade. Et là, dans une petite cavité, il trouva un coffre en bois. À l’intérieur, des pièces d’or, des bijoux étincelants et un parchemin jauni. Le parchemin révélait le secret du Chassezac : un amour perdu, une promesse brisée, et un vœu de rédemption. Lucien décida de ne pas garder le trésor pour lui. Il le partagea avec les habitants du village, utilisant l’argent pour construire une école et une bibliothèque.
Et chaque année, lors de la pleine lune, les villageois se rassemblaient au bord du Chassezac pour célébrer l’histoire de Lucien et le mystère du trésor caché. Ainsi, le Chassezac continua de couler, portant avec lui les souvenirs et les légendes de ceux qui l’avaient exploré. Et Lucien, assis au bord de la rivière, regardait les étoiles et se demandait si d’autres aventuriers découvriraient un jour le secret qu’il avait partagé.
Ancien hôtel de villégiature avec un jardin au bord de l'Allier, L'Etoile Maison d'hôtes se situe à La Bastide-Puylaurent entre la Lozère, l'Ardèche et les Cévennes dans les montagnes du Sud de la France. Au croisement des GR®7, GR®70 Chemin Stevenson, GR®72, GR®700 Voie Régordane (St Gilles), GR®470 Sources et Gorges de l'Allier, GRP® Cévenol, Montagne Ardéchoise, Margeride. De nombreux itinéraires en boucle pour des randonnées et des sorties à vélo d'une journée. Idéal pour un séjour de détente et de randonnée.
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