Alt. 915 m / Latitude : 44.244803 | Longitude : 3.653315
Barre-des-Cévennes est un village typiquement cévenol, avec une culture riche et diversifiée et située dans le parc national des Cévennes. Elle est connue pour son patrimoine historique, notamment son pont en pierre datant du Moyen Âge, ainsi que ses rues pavées et ses maisons en pierre. La commune offre également de nombreuses possibilités de randonnée dans les Cévennes, avec des sentiers balisés et des paysages naturels remarquables. La langue locale est le cévenol, un dialecte de l'occitan. La musique et la danse cévenoles sont également très vivantes. Le village abrite également un patrimoine architectural important, avec de nombreux bâtiments anciens, dont l'église Saint-Pierre, la chapelle Notre-Dame-de-la-Barre et le Castelas, une ancienne forteresse.
Barre-des-Cévennes a une longue et riche histoire. Le village est mentionné pour la première fois dans un document datant de 1101. Il a joué un rôle important pendant la guerre des Camisards, au 17ème siècle, lorsque les protestants cévenols se sont révoltés contre le roi de France. Le village a été assiégé par les troupes royales pendant plusieurs mois, mais les Camisards ont finalement réussi à le défendre.
La faune et la flore de Barre-des-Cévennes sont typiques de la région des Cévennes. On y trouve de nombreux mammifères, tels que les cerfs, les sangliers, les chevreuils, les renards et les blaireaux. On y trouve également de nombreuses espèces d'oiseaux, tels que les rapaces, les passereaux et les oiseaux aquatiques. La flore est également très diversifiée, avec des forêts de chênes, de pins et de châtaigniers. Barre-des-Cévennes est située dans un environnement naturel exceptionnel. Le village est entouré de montagnes, de forêts et de rivières. Le climat est montagnard, avec des étés chauds et secs et des hivers froids et neigeux.
L'économie de Barre-des-Cévennes est basée sur l'agriculture, le tourisme et l'artisanat. Le tourisme est également une activité importante, avec des visiteurs attirés par la beauté naturelle de la région, ses chemins de randonnées et son patrimoine historique. L'artisanat est également bien développé, avec des artisans qui produisent des objets en bois, en pierre, en céramique et en textile. L'agriculture est toujours une activité importante à Barre-des-Cévennes. Les principales cultures sont les céréales, les fruits et les légumes. L'élevage est également pratiqué, avec des troupeaux de bovins, de moutons et de chèvres. L'agriculture à Barre-des-Cévennes est traditionnellement extensive, avec une faible utilisation de produits chimiques. Les agriculteurs privilégient les méthodes de production durables, respectueuses de l'environnement. Les produits agricoles de Barre-des-Cévennes sont de grande qualité. Ils sont souvent vendus directement aux consommateurs, sur les marchés locaux ou dans les fermes.
Barre-des-Cévennes est une commune riche en histoire, en culture et en nature. C'est un endroit idéal pour découvrir la beauté des Cévennes.
En 1831 Barre des Cévennes (Barra de las Cevenas en occitan) a absorbé les communes du Bousquet-la-Barthe et Les Balmes. Jusqu'en 1958 Barre-des-Cévennes portait le nom de Barre. Cité cévenole, riche de tout son passé huit fois séculaire, de son authentique architecture conçue au fil des générations par ses seigneurs, ses chefs religieux, ses marchands, après avoir connu le déclin comme toutes les cités voisines, revient à la vie. La qualité du climat, la beauté de son environement, la richesse de sa flore et de sa faune ont vaincu l'indifférence et l'oubli.
Du XVIème siècle au début du XXème siècle, la physionomie du bourg a peu changé. Les constructions modernes se dressent seulement à la périphérie de l'agglomération. Barre représente donc encore l'aspect qu'elle avait sous l'Ancien Régime. Une centaine de hautes maisons serrées les unes contre les autres le long de la grand'Rue.
Eglise romane et Maisons Bourgeoises du XIIIème siècle, Fontaine "La Madeleine" surmontée d'une toute petite tête de Marianne, emblème républicain. Château du XIIIème siècle, mais remanié au cours des siècles. Son aspect actuel remonte au XVIIème et XVIIIème siècle. Le château proprement dit était une grosse bâtisse trapue flanquée de deux petites tourelles. Il en subsiste une.
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Le Tarnon, sorti de l'Aigoal, baigne Vébron, gros bourg, Salgas, manoir féodal flanqué de quatre énormes tours. Il reçoit le Mimente, dont après les orages les eaux couleur de sang se mêlent difficilement avec les siennes, blondes comme une huile bourbeuse et passe sous Florac. Florac, petite ville murée, bâtie en pente au pied du Cosse, dont l'extrémité orientale, hérissée de rochers en forme de tours, figure les ruines d'une citadelle. De leur base, jaillit en bouillonnant, une source abondante et limpide, qui donne à la ville, qu'elle lave, le nom de Fleur d'eau (Flos aquaticus). Souillée de ses immondices, elle se jette dans le Tarnon, et un peu plus bas, avec lui, dans le Tarn, au Pré du Seigneur, que tant de torrents ne peuvent désaltérer, dit le proverbe, tant il. est vaste.
Remontons le Mimente, ce torrent des violettes (mimosensis), et par cette porte, pénétrons dans l'intérieur des hautes Cévennes. Voici d'abord la Salle-Montvaillant, Saint-Julien-d'Arpaon, puis Cassagnas et ses cavernes. Le torrent a sa source au Bougès, dont la cime septentrionale, couverte d'une forêt nommée Altefage (alta fagus), est couronnée de trois hêtres séculaires. A ses pieds, vers le nord, est Grisac, berceau du pape Urbain V. Errons dans cet inextricable labyrinthe de montagnes et de forêts. Parmi cette multitude infinie de hameaux, on ne compte guère d'un peu considérable que deux bourgs: Barre-des-Cévennes, au couchant, et, au levant, Saint-Germain-de-Carlberte.
De Barre et de Saint-Germain coulent deux petits torrents dont le cours imite la bifurcation et les sinuosités des deux Gardon, qui embrassent les hautes Cévennes. L'occidental arrose Bousquet-la-Barthe, Maulezon, Sainte-Croix, Notre-Dame-de-Valfrancesque ou de la Victoire, ainsi surnommée d'une victoire remportée par Charles-Martel sur les Maures. Le prince franc fonda une chapelle à la Vierge, sur le champ de bataille, encore semé de tronçons d'armes et nominé le Ferroulant. Le ruisseau qui le baigne, joint le torrent oriental qui descend de Saint-Étienne, bourg muré, après quoi ces deux affluents forment un petit Gardon, qui prend son nom de Mialet où il passe pour se jeter plus bas dans celui d'Anduze.
Cependant, les deux principaux Gardon, nés, celui d'Anduze, au camp de l'Hospitalet, celui d'Alais, près du Champ-Domergue, traversent, le premier, Saint-André-de-Valborgne, dont le nom exprime l'horreur de son site; le second, le Collet de Dèze, et descendent, impétueusement, en formant la ceinture méridionale des hautes Cévennes, qu'ils séparent du diocèse d'Alais, où ils vont se réunir. Histoire de pasteurs du désert, 1685-1789, Volume 1 Par Napoléon Peyrat.
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