GR Chemins de Grandes Randonnées

Amis pèlerins et randonneurs, vous allez marcher sur la Via Podiensis (Chemin de Saint Jacques de Compostelle GR®65), la route du Puy. Longue de 1600 km, elle est celle d'un pèlerinage chrétien, commencé au Xème siècle.

 

Pèlerinage sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle

2 Pèlerinage sur le chemin de Saint Jacques de CompostelleUltreïa ! chantaient les pèlerins d'autrefois sur les routes de Saint-Jacques, soutenant l'ardeur de leur progression parce ce cri d'attente et d'espérance. Après une interruption de plusieurs siècles, voici qu'il est de nouveau poussé par les modernes pèlerins qui, plaçant leurs pas dans les traces de leurs devanciers du Moyen-Age, ont repris la route vers Compostelle, animés de la même foi.

Quelles motivations poussaient l'homme du Moyen Age à quitter son milieu : village, pays, pour se lancer sur les chemins aventureux du pèlerinage ? Il devait y avoir d'abord la simple curiosité, celle qui pousse l'homme à aller ailleurs afin de connaître les choses. Il devait y avoir le désir de s'évader du milieu dans lequel on vit habituellement et qui finit par lasser, le désir de rompre avec les habitudes. Plus profond le désir de méditer, de prier et de trouver Dieu, dans une ascèse liée à la marche, à la vie Itinérante. de se sanctifier et de renaitre ainsi à "l'homme nouveau", Le pèlerinage était considéré comme l'accomplissement d'un voeu personnel. remerciement pour une guérison, un sauvetage, une aide. C'était également le moyen de se valoriser et de devenir. à son retour dans son village, un sujet d'admiration parmi les autres. Ces diverses motivations se mêlaient souvent et poussaient irrésistiblement le pèlerin à partir.

Le saint Jacques dont on vénère le tombeau à Compostelle est un des douze Apôtres, premiers compagnons de Jésus. Frère de l'évangéliste Saint Jean, Il était pêcheur sur le lac de Génésareth avec Saint Pierre lorsque Jésus les appela à le suivre. Il fut décapité en 44 à Jérusalem, sur ordre du roi Hérode Agrippa. On sait peu de choses du personnage historique, qu'on appelle aussi Jacques le Majeur (pour le distinguer de Jacques dit le mineur, autre apôtre et considéré comme le premier évêque de Jérusalem). La légende veut qu'il ait prêché la foi chrénenne en Espagne et que ses restes y eussent été transportés de façon mystérieuse après son martyre. sur un bateau qui franchit le détroit de Gibraltar pour aborder au nord-ouest de l'Espagne en Galice. Un char attelé de deux boeufs amena le corps vers l'intérieur des terres, où Il fut inhumé. Au IXè siècle, une étoile miraculeuse devait signaler le champ où reposait l'Apôtre et où fut érigé le premier sanctuaire de Compostelle. Des fouilles exécutées entre 1953 et 1959 sous l'actuelle cathédrale ont révélé des restes d'une agglomération d'époque romaine et d'un cimetière.

Cette démarche est universelle: on la rencontre tout au long de l'histoire humaine, dans toutes les religions, sur tous les continents. Devenant un étranger, quittant son monde familier, perdant son statut social et ses références hiérarchiques, le pèlerin prend conscience de lui-même, de ses limites et apprend parfois à les dépasser.

Tout pèlerinage évoque notre marche sur terre vers le ciel. Il nous rappelle que sur terre, nous sommes de passage, en route vers notre demeure définitive, dans l'attente active de la rencontre et la communion éternelle avec Dieu.

Quelques richesses d'un pèlerinage à pied
1. Il s'agit d'une démarche de toute notre personne: corps et esprit.
2. Emportant l'essentiel sur le dos, on se désencombre de l'inutile, du superflu.
3. On goûte le silence, la paix et la beauté de la Création de Dieu.
4. La marche est une école de patience. Image de notre propre vie, il s'agit d'avancer jour après jour avec courage.
5. Les gestes simples de la vie prennent une autre saveur: boire, se laver, accueillir un sourire en chemin, etc. On y apprend aussi l'entraide: indiquer le chemin, partager la nourriture, etc.
6. Le pèlerinage est une école d'égalité: riche ou pauvre, savant ou non, il s'agit d'avancer patiemment et humblement.
7. Le pèlerinage donne la chance de rencontres profondes avec d'autres pèlerins ou avec des habitants des lieux traversés.
8. Le pèlerinage ouvre le cour à Dieu: « Seigneur, je te donne du temps, je te fais de la place. Agis en moi, donne moi ta lumière ».
9. Le chemin donne le temps de prier, aidé par de nombreux lieux saints rencontrés (églises, sanctuaires); aidé aussi par le témoignage d'innombrables frères humains qui l'empruntent depuis plus de dix siècles.

3 Pèlerinage sur le chemin de Saint Jacques de CompostelleEn marche vers Saint Jacques...
Qui est saint Jacques ? Jacques, un des douze apôtres de Jésus, est le frère aîné de l'apôtre et évangéliste Jean. Fils de Zébédée, pêcheur avec son père sur le lac de Galilée, Jésus l'a surnommé, ainsi que son frère, Boanerges (Fils du tonnerre). Ce surnom indique un caractère impétueux, ardent, décidé et audacieux.

Avec Pierre et Jean, il fait partie des « intimes de Jésus », témoins privilégiés d'événements importants de sa vie: résurrection de la fille de Jaïre. Transfiguration et agonie de Jésus. La Tradition en fait l'évangélisateur de l'Espagne.

D'après les Actes des Apôtres, il mourut martyr à Jérusalem (entre 41 et 44), décapité sur l'ordre du roi Hérode. Si Etienne est le premier chrétien martyr (vers l'an 35), Jacques fut le premier apôtre qui versa son sang pour le Seigneur Jésus. Fuyant la persécution, des disciples de Jésus auraient ramené son corps, en barque, dans les lieux qu'il avait lui-même évangélisés. Son tombeau fut découvert à Compostelle, au IXe siècle Dès l'an mil, Compostelle est devenu, avec Rome, le principal pèlerinage d'Occident.

Saint Jacques a tout quitté pour suivre Jésus et il lui a donné sa vie. Ce pèlerinage nous invite à accueillir son témoignage, à nous ouvrir à celui pour lequel il a été décapité. Être pèlerin de Saint-Jacques, n'est-ce pas chercher à être comme lui un intime de Jésus, un vrai disciple; vivant sa foi avec audace, générosité, ardeur et fidélité. À l'exemple de ce « Fils du tonnerre ».

4 Pèlerinage sur le chemin de Saint Jacques de CompostelleL'évêque de Compostelle nous encourage aussi à dialoguer en chemin: « Le chemin de Saint-Jacques doit être une « route de fraternité », en tant qu'espace, temps et environnement spirituel où les catholiques rendent raison de leur foi et de leur espérance. Ils favorisent le dialogue ocuménique avec leurs frères séparés, avec les membres des autres religions, et aussi avec ceux qui ne vivent pas la joie de la foi et qui, dans un esprit de recherche, se posent des questions et s'interrogent tout au long du chemin » (Lettre pastorale pour Tannée sainte compostellane 1999)

Partir du Puy ou passer au Puy
Le premier pèlerin historique connu fut Godescale, évêque du Puy de 927 à 962. En 951, il se rend « en hâte jusqu'aux confins de la Galice pour implorer humblement la miséricorde de Dieu et le suffrage (l'aide, la prière) de l'apôtre Jacques». Revenu sans doute enthousiaste, comme les pèlerins d'aujourd'hui, il fit bâtir une chapelle au sommet du rocher d'Aiguilhe en 962 et invita les pèlerins à partir du Puy, confiant leur démarche à la prière de Marie et de l'archange saint Michel.

Le Puy-en-Velay est un des plus anciens sanctuaires marials d'Europe. Depuis le Vème siècle, d'innombrables pèlerins montent jusqu'ici pour confier leurs soucis à la prière de Marie, la mère de Dieu. Pour venir à nous, Dieu a voulu passer par une jeune vierge: Marie.

La statue de Notre-Dame-du-Puy nous le rappelle.
Nous pouvons nous laisser guider par elle, nous confier à sa prière, « Femme », comme l'appelle Jésus, reprenant le mot de la Genèse, Marie marche à nos côtés, servante humble et fidèle. Vierge, elle est entièrement tournée vers Dieu.

Elle nous conduit à son Fils Jésus. Mère, elle veille à notre croissance de fils de Dieu, comme elle l'a fait pour Jésus.

Si le soleil est au rendez-vous, la couleur de vos visages ressemblera à celle des visages de Jésus et de Marie ! Comme nous, le Fils de Dieu a marché durement sous le soleil de notre terre, sa mère à ses côtés. Il a donné sa vie pour nous, acceptant de mourir sur une croix. À l'invitation de Marie sa mère, accueillons son amour, source de lumière et de paix. « La mère de Dieu vous aidera, tout au long de votre pèlerinage, à mieux connaître et aimer l'Eglise qui a tant besoin de vous ! Elle vous montrera où passe pour chacun le chemin du plus grand amour; en un mot, comment être un saint dans notre temps » Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay. Le sanctuaire de Saint-Michel-d'Aiguilhe nous rappelle aussi que nous pouvons compter sur la présence et l'aide des anges, nos compagnons invisibles. Ils veillent, "de peur que nos pieds ne heurtent une pierre" (Mt. 4, 6). Que ce pèlerinage vous renouvelle. Comme l'a dit un pèlerin: « On ne prend pas le chemin de Saint-Jacques; c'est lui qui vous prend ! ». Que saint Jacques, Notre-Dame et saint Michel intercèdent pour vous devant le trône du Très-Haut !

5 Pèlerinage sur le chemin de Saint Jacques de CompostelleSaint Jacques

Le chemin du Puy (via Pondiensis). Long de 1600km, il est très estimé car:

 

6 Pèlerinage sur le chemin de Saint Jacques de CompostelleSaint Jacques, frère aîné de Saint Jean, est l'un des douze apôtres, surnommé « le Majeur ». Le Christ ayant demandé aux apôtres d'aller évangéliser « jusqu'aux extrémités de la Terre », Saint Jacques est, d'après la tradition, en charge de l'Hispanie, aux confins Ouest du monde connu de l'époque. Ayant échoué dans sa prédication, la tradition rapporte que la Vierge Marie lui aurait fait une visite à Saragosse prenant place sur une colonne. La Basilique du « Pilar » en garde le souvenir.

De retour à Jérusalem, Saint Jacques est décapité en 44, premier apôtre martyr. La tradition rapporte encore comment ses disciples l'ont mis dans une barque, traversant toute la Méditerranée, passant les « Colonnes d'Hercule » (futur Gibraltar) pour s'échouer dans une ria de Galice, l'antique Iria Flavia, que l'on nommera « Padron ».

Durant huit siècles, l'histoire perd la trace de Saint Jacques, mais quelques grands personnages comme Saint Jérôme (+419), Saint Isidore de Séville (+636), ou le Béatus de Llébana (+800), ont fait référence à une tradition ancienne, présentant Saint Jacques évangélisateur et Patron de l'Espagne. En 711, c'est l'invasion de l'Espagne par les Maures. Toute la péninsule tombe sous leur joug, sauf l'extrême Nord-Ouest. C'est là que commence dès 718, sous l'impulsion du chef Wisigoth Pélayo, la « Reconquête » de l'Espagne Catholique sur les Maures, avec la victoire de Covadonga, dans les Asturies. Elle ne s'arrêtera qu'en 1492, à la prise de Grenade par les « Rois Catholiques ».

Autour de 814, en Galice, l'ermite «Pelage), attiré par des lumières, découvre une sépulture reconnue comme celle de Saint Jacques par l'Evêque d'Iria Flavia, Théodomiro. Le lieu sera appelé «Compostella», du latin « compostila » (petit cimetière ou champ de l'étoile).

7 Pèlerinage sur le chemin de Saint Jacques de CompostelleDès lors, le pèlerinage s'organise, avec la construction d'une première église sur la tombe, et la diffusion de la nouvelle dans le monde connu de l'époque. Les pèlerins commencent à venir. En 950, à la charnière des deux Millénaines, Godescalc (+961), évêque du Puy en Velay et fervent dévôt de la Vierge Marie, est le premier pèlerin officiellement recensé. Il commande, en passant à Albelda, près de Logrorio, une copie du livre de Saint Ildefonse de Tolède, (667) « à la louange de la virginité de Sainte Marie toujours Vierge » , qu'il prend à son retour, copié et préfacé par le moine Gomez Sanz.

La reconquête se poursuit. Au fur et à mesure de l'avancée des troupes chrétiennes, les Rois et les Évêques organisent dès le XIe siècle, le « Camino Frances », pour le passage et l'accueil des pèlerins, construisant des routes, des ponts et des hôpitaux confiés d'abord aux moines de Cluny, puis aux divers ordres Hospitaliers. Ils fondent des villes nouvelles « franches », invitant chacun à venir s'y installer. En même temps, la piété populaire vénère Marie sous des vocables variés, tout au long du « chemin », sur l'axe Monserrat-Saragosse-Compostelle. Le roi Alphonse X le Sage (1284), grand érudit, nous a laissé le trésor des « Cantigas de Santa Maria », encore chantées de nos jours.

Saint Austinde, Archevêque d'Auch, (1042-1068), fonde vers 1055 la « Sauveté » de Nogaro, avec un hôpital, qui assure aussi l'accueil des pèlerins venant du Puy. En juillet 1060, il inaugure l'église où fut découverte récemment une fresque de l'époque, présentant un couple de pèlerins de Saint Jacques : la plus ancienne représentation connue de Jacquets. Il préside, en 1063, le premier Concile de Jaca, ville nouvelle, créée par le Roi Sanche Ramirez d'Aragon (1063), sur le Chemin venant d'Arles. Au début du 12e siècle, le grand évêque Gelmirez fait commencer, à Compostelle, la construction de la cathédrale actuelle. Les pèlerins affluent de toute l'Europe, empruntant les routes existantes, anciennes voies romaines souvent, mais où leur accueil s'organisera avec le temps, présentant un réseau inédit, de « chemins » en direction de Compostelle. Ils doivent circuler en groupes formés dans les hauts lieux de pèlerinage anciens et traditionnels, où ils se retrouvent : Arles, Le Puy, Vezelay, Tours, puis Paris. On s'accorde à reconnaître que, au cours des siècles, le brassage des populations si diverses allant vers et venant de Compostelle, a largement contribué à la construction de l'Europe.

8 Pèlerinage sur le chemin de Saint Jacques de CompostelleEn 1492, les Rois Catholiques Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon mettent un point final à la Reconquête, par la prise de Grenade, le 2 janvier. S'ouvre alors en Espagne une période de grande richesse du patrimoine, soutenue par les Rois : hôpitaux et églises sont restaurés ou construits, et le pèlerinage encouragé. Mais dès le siècle suivant, l'apparition du protestantisme, les guerres de religion, les diverses lois « anti-coquillards » d'Espagne et de France, ainsi que l'influence des « Lumières » du 18e siècle, vont progressivement tarir le flot des pèlerins. En 1789, la Révolution Française supprimant tous les couvents va arrêter presque complètement le passage, bien qu'il continue en Espagne, où Saint Jacques reste vénéré comme Saint Patron.

Les recherches archéologiques des 19e et 20e siècles confirment la présence, dans les sous-sols de la cathédrale de Compostelle, des restes de Saint Jacques, de ses deux disciples Théodore et Athanase et de l'évêque Théodomire. La découverte en 1868, à la « Bibliothèque Impériale » de Paris , du livre de Saint Ildefonse ramené au Puy par Godescalc en 951, apporte la preuve de son pèlerinage et le place « à la charnière » de ce nouveau millénaire. Godescalc préside au réveil du Pèlerinage, et cette fois encore avec la Vierge Marie, puisque à la suite de Saint Ildefonse, les théologiens ont amené l'Eglise à enrichir, au cours des siècles, la doctrine Mariale jusqu'à définir en 1854 le « dogme », confirmé en 1858 à Lourdes, de l'Immaculée Conception. En 1950, la réouverture de la frontière espagnole et la création, par Jean Babelon et ses amis, de la « Société des Amis de Saint Jacques », permettent d'organiser les contacts avec Compostelle. En 1951, a lieu le premier pèlerinage, accompagné par l'Abbé Branthomme, et filmé.
1951-1970, les « Pionniers » ouvrent les chemins dans des conditions difficiles.
1971-1972, le premier GR (chemin de grande randonnée), . relie le Puy à Conques. 1973, Monsieur l'Abbé BERNES (du Gers, t 26 sept. 2017), créée le premier « guide » : « Le Chemin de Saint Jacques en Espagne », le seul jusqu'aux années 1990.
1982 et 1989, le Pape Saint Jean Paul II, premier Pape en pèlerinage a Compostelle, lance son appel pressant à l'Europe, pour qu'elle retrouve ses racines chrétiennes.
1987, le « Conseil de l'Europe » déclare le Chemin de Saint Jacques : « Premier Itinéraire Culturel Européen ».
1990-1999, création des Associations « locales » en France et dans tous les pays, pour l'aide aux pèlerins.
1998, 1'UNESCO reconnaît une valeur universelle exceptionnelle aux Chemins de Saint-Jacques en France et les inscrit sur la liste du patrimoine mondial sous la forme d'une collection de 71 édifices et de 7 sections de la voie du Puy.
9 Pèlerinage sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle2000, les chemins sont ouverts dans toute l'Europe, aménagés et balisés, et les accueils assurés.
Quand le 25 juillet, Fête de Saint Jacques, tombe un dimanche, l'année est dite « Année Sainte »: Ce fut le cas en 1999-2004-2010. La prochaine étant en 2021. Le nombre des pèlerins explose alors à Compostelle...

« Depuis l'année 2009, les Evêques de France et d'Espagne du Chemin de Saint Jacques de Compostelle, s'efforcent de mener à bien une tâche commune d'évangélisation en faveur de tous les agents qui interviennent dans cette louable pratique religieuse qu'est le pèlerinage. »

10 Pèlerinage sur le chemin de Saint Jacques de CompostelleMgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, est le Coordinateur pour la France, de cette Pastorale. Les 8 et 9 juillet 2015, ils promulguaient ensemble, à Saint Jean Pied de Port, la pre-mière « Lettre Pastorale » : « le Chemin de Saint Jacques, quête et rencontre ». § 29 ... nous, les évêques, nous demandons ceci aux paroisses qui sont des étapes sur le Chemin de Compostelle et aux autres communautés qui accueillent les pèlerins : Sortez sur le Chemin pour évangéliser, accueillez tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les à visiter vos églises ...que la charité de vos oeuvres accompagne la charité des paroles ». § 37 : Que l'Apôtre Saint Jacques vous donne la force de rester toujours fidèles à Jésus-Christ ». Les 11 et 12 juillet 2017, la deuxième « Lettre Pastorale » était présentée à Compostelle, par les plus hautes autorités de la Cathédrale, avec Monseigneur Aillet : « Accueil et Hospitalité sur les Chemins de Saint Jacques ». § 2 : « l'Hospitalité est l'accueil du voyageur, § 7 de l'étranger, de celui dont on ne sait rien ». § 15 : nous faisons nôtres les paroles du Pape François ... je suis un pèlerin et je veux être parmi les pèlerins ». § 17 :... la vie est en définitive un pèlerinage et l'être humain est « viator », un pèlerin qui parcourt son chemin jusqu'à atteindre le but désiré ». § 18 : invoquons Marie, Icône de l'hospitalité, pour tous les hospitaliers et ceux qui, d'une manière ou d'une autre, pratiquent l'accueil des pèlerins sur les chemins du sanctuaire de Saint Jacques de Compostelle. »

P. Huchet, Les Pèlerins de Compostelle : mille ans d'histoire, Rennes, éd. Ouest-France, 2011; Ouvrage collectif, Les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle, Vic-en-Bigorre éd. MSM, 1999

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